Parallèlement à un cursus scientifique et littéraire aux universités de Nancy, Jean-Marc WEBER étudie la musique électroacoustique et l’informatique musicale au Centre Européen pour la Recherche Musicale avec Mesias MAIGUASHCA et François PINOT, les cours d’analyse et de composition instrumentale avec Claude LEFEBVRE au CNR de Metz.
De 1982 à 1996 il occupe les fonctions d’ingénieur du son au CERM, encadre les recherches et les productions d’œuvres électroacoustiques et mixtes pour le concert, de disques de musique contemporaine ainsi que la régie électroacoustique des Rencontres Internationales de Musique Contemporaine de Metz. Il enseigne la musique électroacoustique à l’école de musique agréée de Forbach jusqu’en 2001.
Lauréat de concours internationaux de composition, il a écrit de nombreuses œuvres de commande pour support, mixtes et instrumentales. Il s’est également penché pendant plus de dix ans sur l’aspect pédagogique des musiques nouvelles notamment vers le jeune public au sein d’ateliers de pratique artistique.
II compose régulièrement dans son studio des musiques d’application pour le théâtre, la radio, le film, la danse et la publicité.
Chargé de cours de 1982 à 2005 à l’université de Metz et de Nancy et de 2004 à 2006 à l’université de Bourgogne, il dirige depuis 2002 le Pôle son et enseigne la composition en musique électroacoustique au Conservatoire à Rayonnement Régional de Chalon-sur-Saône.
Après avoir exercé le métier de comédienne pendant 6 ans, Ghislaine Lenoir co-dirige le Théâtre de la Roulotte à Besançon avec Jean-Luc Lagarce. Quasiment au même moment en 1985, elle rencontre le chorégraphe Hideyuki Yano dont elle devient l’assistante. Le corps est devenu la base de son travail. Il véhicule selon elle des émotions, est porteur de souvenirs et outil de communication.
Ghislaine Lenoir se lance alors dans une formation approfondie avec la "Méthode Feldenkrais" dont elle devient praticienne au bout de 4 ans. Puis, de retour sur les planches, c’est avec les chanteurs et musiciens qu'elle partage ce travail. Passionnée par l’immédiateté du contact nécessitée par ce langage artistique, elle devient coach et metteure en scène de groupes et chanteurs qui veulent améliorer leur performance. Elle définit avec eux une méthode de travail et de répétition propre à leur personnalité en structurant le langage physique émotionnel qui leur servira dans leur interprétation.
Alexandros Markéas a étudié au Conservatoire National de Grèce et au CNSM de Paris, où il enseigne actuellement l'improvisation générative.
En tant que compositeur, il s'intéresse aux langages des musiques traditionnelles et privilégie les rencontres avec des musiciens improvisateurs de cultures différentes. Il s’inspire également de différents domaines d'expression artistique, tels que l'architecture, le théâtre, et les arts plastiques (installations, événements, vidéo, web) pour chercher des alternatives au concert traditionnel et créer des situations d’écoute musicale particulières. Ses pièces sont marquées par un esprit théâtral et par l'utilisation de techniques multimédia.
Diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Mathilde Salvi se distingue à de nombreuses reprises, obtenant notamment le 2nd prix au concours du Festival Musical d’Automne des Jeunes Interprètes en 2011, festival lors duquel elle se produit à maintes reprises en soliste, accompagnée de prestigieuses formations comme l’Orchestre d’Harmonie de la Garde Républicaine, l’orchestre de chambre Appassionato, ou encore l’Orchestre Pasdeloup. Elle collabore avec des chefs renommés tels que Sébastien Billard, Julien Leroy et Vincent Renaud. A d’autres occasions on a pu l’entendre sous la direction de Thomas Doss ou encore François Boulanger.
Mathilde Salvi joue également dans différents ensembles, dont le quatuor Osmose (formation lauréate de la Fondation Cziffra) avec lequel elle se produit régulièrement à Paris (salle Pleyel, Théâtre du Châtelet) et dans toute la France. Elle est également membre de l’Orchestre d’Harmonie Français, brillante formation défendant le répertoire original pour instruments à vents. Enfin, elle collabore avec l’ensemble de musique contemporaine Le Balcon, côtoyant ainsi les jeunes compositeurs d’aujourd’hui.
Titulaire du Certificat d’Aptitude aux fonctions de professeur de saxophone, Mathilde Salvi enseigne au Conservatoire à Rayonnement Départemental d’Auxerre ainsi qu’à l’Ecole Supérieure de Musique de Bourgogne-Franche-Comté (ESM).
Après des études de lettres à Paris – La Sorbonne, elle est interprète russe - français pour des stages de musique organisés par le Conservatoire Tchaïkovsky de Moscou. Elle écrit également des pièces de théâtre et devient membre de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques puis artiste conteuse.
Parallèlement elle s’initie à la vocalité lyrique avec Paulina Skirda du Théâtre Mariinsky (Kirov) de St Petersbourg et Rolf Scheider de l’Opéra de Düsseldorf, suit une formation d’entrainement fonctionnel de la voix avec la pédagogue canadienne Carol Bagott-Forte et étudie avec Françoise Maciocchi, chef de chant à l’Opéra Comique et chef des chœurs à l’Opéra de Paris.
Depuis 2005 elle est professeure de diction chantée en langue russe au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Ses étudiants sont pianistes-chefs de chant et chanteurs lyriques, mais aussi musiciens ou chefs d’orchestre.
Régis Huby suit des études classiques au conservatoire de Rennes puis entre en classe d’écriture et d’analyse au Conservatoire de Rueil-Malmaison et en en classe de musique improvisée au CNSM de Paris.
Il joue au sein du sextet de Louis Sclavis en 1994 pour les tournées des spectacles «Ellington on the Air» et «Les Violences de Rameau». Il intègre l’orchestre de Luc Le Masne «Terra Nova», avec Benoit Dunoyer de Segonzac, Didier Havet, François Merville, Laurent Dehors, Catherine Delaunay, David Chevallier, Serge Lazarevitch, etc. Il participe également à de nombreux concerts avec l’orchestre National de Jazz en Italie (Rome, Bologne, Ravenne, Roccella, Milan...)
Il a enregistré plusieurs album dont, entre autres, «It’s about time» chez Label Bleu avec le Living Time Orchestra de Georges Russel, «Le Sentiment des Brutes» chez Transes Européennes en 1998, «Ten Years» de Bertrand Renaudin, au sein du Zoom Top Orchestra, chez CC Production, ou «Etude de Terrain» de Denis Colin & Les Arpenteurs (Bruno Girard, Didier Petit, Camel Zekri, Pablo Cueco).
Régis Huby co-fonde le Quatuor IXI, collaborant ainsi avec Antoine Hervé et Ricardo Del Fra, et rejoint «L’Original Quartet» du violoncelliste Jean-Charles Capon. C'est avec un autre violoncelliste, Vincent Courtois, qu'il créé un duo et, pour le festival Europa Jazz du Mans et le festival de Roccella (Italie), le Sextet « Simple Sound » avec aussi Bruno Chevillon, Olivier Benoit, Catherine Delaunay et Roland Pinsard.
En 2003, il participe à la création du « sourire au pied de l’échelle » avec le pianiste François Raulin, à l’opéra Bastille et à la création pour le festival de Banlieues Bleues d’un trio avec Lucia Recio et Philippe Deschepper.
Attiré par le rapport à la scène et à l'image, il est co-concepteur et directeur musical du projet « Nuit Américaine » de Lambert Wilson. Il compose et réalise la musique pour le 60ème anniversaire du Festival du cinéma Cannes ainsi que la musique du DVD de Laetitia Casta et l'année suivante, la musique du spectacle "En Quête de Bonheur", un projet théâtral d'Arnaud Meunier. Il enregistre aussi la musique de Stephan Oliva pour le film de Jacques Maillot "Un Singe Sur Le Dos" et participe à la réalisation et aux arrangements de la musique originale du film de Michel Leclerc, « Le Nom des Gens ».
En 2009, il crée le Quartet « H3B » de Denis Badault, avec Sebastien Boisseau et Laurent Blondiau et « Ways Out » de Claude Tchamitchian, avec Christophe Marguet et Remi Charmasson.
En 2014 , il créé « Femme non rééducable » de Stefano Massini, avec le centre dramatique national de St Etienne, le Théâtre de la Commune et le Théâtre de l’Atelier à Paris – Mise en scène d’Arnaud Meunier, avec Anne Alvaro et Régis Royer (plus de 60 représentations) et le nouvel ensemble Lousadzak de Claude Tchamitchian.