Diplômée du conservatoire de Strasbourg en flûte à bec et en hautbois baroque, Sophie Rebreyend se spécialise ensuite dans la classe de hautbois historique d’Alfredo Bernardini à Amsterdam. Elle a soutenu en 2001 une maîtrise sur les Anches « Renaissance » et en 2007 un mémoire de Master intitulé The Oboe Players at the Concert Spirituel. Elle poursuit actuellement une double carrière en tant qu’interprète et pédagogue. Titulaire d’un Master en hautbois historique et du Diplôme d’Etat discipline instruments anciens, elle enseigne le hautbois baroque ainsi que la flûte à bec dans des écoles associatives haut-rhinoises et au Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Besançon. Elle se produit régulièrement en concert à travers l'Europe et au-delà au sein de diverses formations telles que Le Poème Harmonique, Le Concert Spirituel ou l’Ensemble Correspondances.
Claire Piganiol a étudié la harpe ancienne à la Schola Cantorum de Bâle, où elle a obtenu un Master en harpe baroque en 2012 et un Master de pédagogie en 2016.
Un Master en instruments du Moyen Age et de la Renaissance à la Musikhochschule de Trossingen (Allemagne) lui a permis de se spécialiser dans les répertoires de ces époques, sur lesquels elle avait également mené des recherches dans le cadre de sa formation universitaire, en histoire d’abord, puis en musicologie (maîtrise à l’université Paris-Sorbonne - Paris IV).
Elle est professeur de harpes anciennes au CRR du Grand Besançon et enseigne régulièrement en masterclass : Medieval Music Besalú (Espagne), Settimana Musicale del Trecento (Arezzo, Italie), Stage de harpes anciennes de Rangendingen (Allemagne).
Elle participe à de nombreux projets en France et à l’étranger, dans des répertoires allant du XIIIe au XVIIIe siècle ainsi qu’en création contemporaine : ensembles Tetraktys, Gilles Binchois, Le Miroir de Musique, Kesselberg, le Parlement de Musique, Akadêmia (Françoise Lasserre), Millenium Orchestra (Leonardo Garcia Alarcon)…
Elle se produit dans des lieux variés, comme les festivals de Beaune et Namur, les Flâneries Musicales de Reims, Oude Muziek Utrecht, Laus Polyphoniae Anvers, le Festival international de musiques sacrées de Fribourg, Musiksommer am Zürichsee ; les opéras de Lille, Reims, Stadschouwburg Amsterdam, Semperoper Dresden ; des lieux culturels comme le château de Versailles, le Musée du Moyen Age à Paris ou encore le monastère d’Einsiedeln.
Florence Aoustet découvre la flûte traversière en région parisienne avec Céline Nessi et Sophie Deshayes, et fréquente le CRR de Boulogne-Billancourt jusqu’à l’obtention de ses Diplômes d’études musicales (DEM), en flûte ainsi qu’en musique de chambre.
Attirée par l’Allemagne et la haute qualité de son enseignement musical, elle poursuit sa formation à la Hochschule für Musik de Freiburg, où elle suit l’enseignement de Robert Aitken et obtient un Diplomprüfung im Künstlerische Ausbildung (Master) avec mention très bien.
Passionnée par l’orchestre, elle a alors la chance de participer à deux saisons du Gustav Mahler Jugend Orchester, sous la baguette de Franz Welser-Möst notamment et aux côtés de Renaud et Gautier Capuçon, se produisant à travers l'Europe.
Dans le même temps, elle est initiée à la flûte traversière baroque par Karl Kaiser (Hochschule für Musik Freiburg). Elle étudie ensuite avec Valérie Balssa (CRR de Boulogne-Billancourt), avant de se consacrer plus spécifiquement aux Historically Informed Performance Practices au Koninklijk Conservatorium Brussel et de se perfectionner auprès de Barthold Kuijken et de Frank Theuns, où elle se voit décerner un Meister in de Muziek avec mention.
Elle se forme également à la pratique du Piccolo et du répertoire d’orchestre auprès de Pierre Dumail, au CRR de Paris.
Grâce à ces différentes spécialisations, elle est invitée par diverses formations, tant à la flûte moderne ou au piccolo (Orchestre des concerts Lamoureux, Orchestre Victor Hugo, Orchestre des Pays de la Loire…) qu’à la flûte baroque, classique ou romantique (ensembles Ricercar Consort, Sagittarius, Cristofori, Vesontio, Orchestres Spira Mirabilis, Camerata Bern,…). En 2010, elle a pris part à la création du Concert Olympique, orchestre consacré à Beethoven et ses contemporains, dirigé par Jan Caeyers, et participe très régulièrement aux productions de l’orchestre belge Anima Eterna Brugge (Jos van Immerseel) spécialisé dans les interprétations sur instruments historiques (HIPP).
Elle pratique le répertoire XVIIIème et le baroque tardif au sein de plusieurs ensembles de musique de chambre (Le Songe du Roi, Vesontio, Bagatelles, Gusto Barbaro,…) au gré des amitiés et des rencontres et cofonde l’ensemble Ductus en 2015.
Egalement intéressée par la musique contemporaine et les petites formations, elle rejoint parfois Freiburg pour jouer quelques compositeurs de notre temps au sein du Holst Sinfonietta (Klaus Simon).
Dans cette diversité de formations et d’esthétiques, elle participe à plusieurs festivals (la Folle journée, Festival Consonances, Festival de Besançon, Festival de Besançon-Montfaucon, Orgue en ville…) aux côtés d'artistes de renommée internationale (Juliette Hurel, Marie-Pierre Langlamet, Sylvain Blassel, Charles Neidich, Arthur Schoonderwoerd,...)
Parallèlement à ces activités musicales, Florence Aoustet est Professeure d'enseignement artistique au CRR du Grand Besançon, où elle enseigne la flûte traversière et la flûte traversière baroque. Elle intervient également en tant que tutrice, depuis 2017, dans le cadre de la formation en pédagogie des étudiants de l'Ecole Supérieure de Musique de Bourgogne-Franche-Comté (ESM).
Après avoir brillamment terminé ses études de flûte à bec en France (notamment auprès de Claire Michon), Clémence Comte se perfectionne auprès de Baldrick Deerenberg, Heiko ter Schegget et Marion Verbruggen à l’École Supérieure des Arts d'Utrecht (Pays-Bas), où elle obtient un diplôme d'enseignante avec distinction en 1992 et un diplôme de concertiste en 1994. Elle effectue parallèlement des études de musicologie et obtient en 1991 dans cette discipline un D.E.A mention Très bien avec les félicitations du jury.
Entre 1990 et 1996, elle fonde trois ensembles de formation différente spécialisés dans des répertoires également différents avec lesquels elle remporte une dizaine de prix lors de concours internationaux. En 2006, après son retour en France, elle crée l'Ensemble Les Alizés, formation très applaudie avec lesquels elle mène à bien des projets qui lui tiennent à cœur (www.ensemblelesalizes.com).
En récital ou au sein de ces différentes formations, elle se produit dans le cadre de nombreuses séries de concerts et festivals prestigieux dans toute l’Europe et au Brésil.
Elle participe à de nombreux enregistrements radiophoniques et télévisés. Sa discographie comprend des enregistrements entre autres pour les labels Zig Zag Territoires, Ligia Digital et Et’cetera.
Passionnée par son instrument sous toutes ses facettes, elle s’intéresse aux répertoires anciens pour flûte à bec mais aussi au répertoire d’aujourd’hui. Dans ce cadre-là, elle travaille avec divers compositeurs, dont Makoto Shinohara, Stefan Thomas et Jean-Marc Weber avec lequel elle crée Tristes Lamentations, commande de l’Etat français en 2006.
Son métier de pédagogue qu'elle exerce parallèlement à son activité de concertiste la passionne tout autant. Depuis 2003, elle est professeur de flûte à bec au Conservatoire à Rayonnement Régional de Besançon et responsable du département de musiques anciennes du même institut. De 2003 à 2016, elle est également chargée de cours au sein de la section de musicologie de l’université de Franche-Comté. Depuis 1994, on lui confie la direction pédagogique de divers stages de musique ancienne.
Clémence Comte est co-fondatrice de la Dutch Pianoforte Foundation et de la Fondation La Primavera avec lesquelles elle organise annuellement de 1995 à 2005 des séries de concerts à Utrecht, Leyde et Amsterdam (Pays-Bas). En 2006, elle fonde notamment avec Arthur Schoonderwoerd le Festival de Besançon/Montfaucon dont elle est co-directrice artistique jusqu'en 2014.
Sous ses doigts, le clavecin chante, exulte, pleure, frémit, se lamente. (Res Musica)
Julien Wolfs commença ses études de clavecin à Jodoigne, avec sa mère, Marie-Anne Dachy. Il les poursuivit au Conservatorium van Amsterdam (Master de clavecin) auprès de Menno van Deft, et au CNSMD de Lyon auprès de Françoise Lengellé et Dirk Börner (échange Erasmus, puis Master de musique de chambre). Il a également obtenu un Master didactique à l’Imep.
Il fut à deux reprises premier lauréat du prestigieux concours de Bruges : en 2007 pour le clavecin solo avec un deuxième prix ex-aequo, les prix du public et des éditions Minkoff, et en 2009 en musique de chambre lorsqu’il reçut avec l’ensemble Les Timbres le premier prix et le prix pour la meilleure création contemporaine. Avec Les Timbres toujours, dont il est membre fondateur avec la violoniste Yoko Kawakubo et la violiste Myriam Rignol, il fut lauréat de plusieurs autres concours internationaux dont le Premio Bonporti, où il reçut le prix de la meilleure interprétation de la basse continue.
Il se produit principalement en soliste ou en musique de chambre avec Les Timbres, le Ricercar Consort et Philippe Pierlot, Lingua Franca (Benoît Laurent), la flûtiste Stefanie Troffaes, ou For two to play (Marie-Anne Dachy), dans des festivals et lieux européens renommés, et au Japon.
Il a participé à de nombreux enregistrements, pour les labels Flora, Ricercar, Ligia Digital, Mirare et Paraty. Les Pièces de Clavecin en Concerts de Jean-Philippe Rameau, et les Concerts Royaux de François Couperin, tous deux avec Les Timbres, ont obtenu chacun un Diapason d’Or, et son premier disque solo, consacré à Johann Jacob Froberger, a lui aussi reçu un accueil très enthousiaste (5 diapasons, Clic de Classiquenews, à emporter Res Musica, etc.) : le claveciniste entre avec aplomb dans la cour des grands avec ce premier album en solo (Diapason).
Julien Wolfs se passionne également pour la facture de clavecin, qu'il côtoie de près dans l'atelier de son père, Jean-Luc Wolfs-Dachy (Lathuy, Belgique) ainsi que pour les tempéraments et l'accord. À ce titre, il a publié une méthode d’accord aux éditions Delatour, méthode pour laquelle il fut lauréat de la Fondation de France.
Il est enfin professeur de clavecin au CRR du Grand Besançon.
Organiste et claveciniste, c’est au CRR de Nancy que Michaël Parisot réalise ses premières études musicales dans le domaine de la musique ancienne : il sortira de cet établissement avec 7 premiers prix obtenus dans différentes disciplines (Orgue avec Jean Phillipe Fetzer, clavecin et musique ancienne auprès d’Anne Catherine Bucher …) avant de se perfectionner dans la pratique spécifique de la basse continue au CNSM de Lyon, dans la classe d’Yves Rechsteiner, il se perfectionnera également auprès de différents maitres tels que Michel Chapuis, ou Luca Guglielmi.
Il partage aujourd’hui son activité professionnelle entre projets artistiques et pédagogie : il est en effet titulaire du DE et du CA de musique ancienne, spécialité clavecin, et enseigne différentes disciplines (basse continue, clavecin, histoire de la musique, musique de chambre, écriture …) au Conservatoire à Rayonnement Régional de Besançon ainsi qu’à l’université de Besançon Franche Comté.
Il se produit régulièrement dans toute l’Europe, tant à l’orgue qu’au clavecin, avec de nombreuses formations (Orchestre Victor Hugo, Orchestre de Dijon Bourgogne, ensemble vocal Contre Zut , ensemble vocal Contraste, les Traversées Baroques, La Psallette de Lorraine , La Traditora, les Sonadori , Tetraktys…) et développe ses projets musicaux personnels avec son propre ensemble, Vesontio (ensemble-vesontio.com), avec lequel il a enregistré récemment l’intégrale des sonates Op 2 de Benedetto Marcello .
Il a enregistré pour K 617, Prima Volta, le Parnasse Français et Rainbow Classics.